« Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! »

Baudelaire l’avait déjà identifié, cet ennemi, paradoxal allié aussi. Le temps passe, mais les douleurs et les blessures restent. Le temps guérit, paraît-il, mais la durée du rétablissement n’est pas fixe, n’est pas certaine. Les mois, les heures et les minutes défilent, s’égrènent imperceptiblement. Je ne les vois pas, je ne sens rien.

Après il devrait y avoir l’apaisement. Cependant, des rechutes profondes ralentissent le processus. Ce qui est certain, ce que rien ne l’est jamais. La seule certitude en ce monde est l’impermanence, justement.

Quelques mots posés sur ce site web pour donner des nouvelles après un long silence. L’angoisse au ventre, toujours, hélas. Le soleil est de nouveau de la partie, heureusement. Il atténuera les maux et aidera un peu à la cicatrisation, donnera des forces et du courage pour voir l’avenir sous un meilleur œil. Espoir.

Les phrases et les mots sont toujours absents dans mes projets. J’avance par bribes, par heures éparpillées. Des cadeaux précieux offerts sporadiquement par mon cerveau fatigué.

Je serai tout de même au Salon du Livre cette année à Genève, car cette manifestation me tient à cœur. J’y dédicacerai mes romans : L’Ogre du Salève et Impasse khmère.
Je viendrai à votre rencontre, car chaque moment d’échange et de partage me fait du bien et me persuade que dans le fond, cela la vaut le coup, malgré tout !

Je me réjouis donc de vous revoir au Salon du Livre de Genève le samedi 29 avril de 15h à 15h45 et le dimanche 30 avril de 14h00 à 14h45 sur le stand des éditions Encre Fraîche. L’emplacement exact sera encore reprécisé  !

A bientôt !