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Pour la deuxième année, le « Mauvais Genre » a fait salon le week-end du 6 et du 7 octobre derniers dans un nouveau lieu, magnifique, l’espace culturel Le Manège à Onex.  Le salon littéraire Mauvais Genre a réussi à devenir un événement attendu et apprécié pour son originalité, pour la qualité de sa programmation et pour le fait qu’il s’agisse d’un événement qui sort des clous par rapport aux autres événements littéraires de la région. J’ai eu la chance d’y être une nouvelle fois invitée, car je suis porteuse de la littérature de genre, justement, car je me plais particulièrement dans deux des genres représentés: le polar et le roman noir. Mais qu’est-ce que le « Genre »? Et pourquoi ce genre serait-il mauvais? La littérature de genre est celle qui ne rentre pas dans le case de la littérature classique et blanche, une littérature qui ne rentre pas dans la catégorie classique, soit ce qui relève du polar, du fantastique, de la fantasy, la romance, la littérature érotique, la science-fiction, la littérature engagée, la bande dessinée … Mais pourquoi ces courants littéraires seraient-ils mauvais? Longtemps, ces écrits ont été considérés comme de la littérature de seconde zone. Qui n’a pas entendu dire que les romans policiers étaient des romans de gare?

Tout vient de là.

Personnellement, je n’ai jamais pensé que le polar était un mauvais genre ou une littérature de seconde zone. Il contient certes des codes particuliers, mais aujourd’hui et à l’époque, un polar vaut autant qu’un livre de littérature blanche.

J’étais donc ravie de participer à ce second envol du salon littéraire Mauvais Genre organisé par Laurence Malè, directrice et fondatrice des éditions Okama. Son initiative de vouloir faire connaître ces genres, leur richesse et leur diversité, est formidable.  Et ce salon est le premier en Suisse romande à mettre en valeur la littérature de genre et est unique. En résumé, j’ai adoré avoir mauvais genre et le mauvais genre me sied bien.

 

Je voulais tout d’abord revenir à l’endroit où s’est tenu le salon littéraire Mauvais Genre, l’espace culturel Le Manège à Onex. Un lieu que je ne connaissais pas, même s’il est très proche de chez moi et que je me suis rendue à de nombreuses reprises dans le lieu voisin, La salle communale d’Onex pour y assister à des concerts… Onex se trouve dans ma région. J’ai trouvé l’emplacement, l’espace intérieur et extérieur parfait pour la tenue d’un événement de ce type et je pense que l’African Book truck installé à l’extérieur amenait des couleurs, la karavane à Patates de Fatouh Jalloh des saveurs et la décoration des décorateurs de l’extrême des couleurs et de l’imaginaire qui collaient parfaitement au thème du salon.

Un salon riche en émotions, en rencontres et en découvertes

Si, malheureusement, le public n’était pas aussi nombreux qu’attendu, les auteurs/es présents/es et les visiteurs/ses qui ont osé se frotter au mauvais genre étaient ravis/es. Pour ma part, ce furent deux journées très intenses et particulièrement enrichissantes. Le vendredi 6 octobre, j’ai eu la chance d’animer des rencontres avec des classes de 6P, 7P et 8P d’Onex et de Plainpalais qui venaient découvrir ce qu’était un événement littéraire, ce qu’était la littérature de Genre et aussi leur présenter mon dernier roman pour les enfants, Hantise au Locle. Au total, 80 élèves se sont promenés dans le salon. J’ai été très impressionnée par leur intérêt  et leurs questions. Un moment intense et particulièrement touchant pour la grande enfant que je suis. Ce sont des moments que je n’oublierai jamais. Ensuite, je suis allée à la renontre, l’après-midi, d’une classe d’élèves de 5p-6P à Pinchat pour leur parler de mon dernier roman jeunesse, Hantise au Locle, paru aux éditions Auzou Suisse. Quel accueil! Les élèves avaient préparé des dessins et tout un tas de questions à me poser! Un moment d’échange magnifique! Puis, retour au salon pour son ouverture pour des signatures de 16h00 à 19h00 et la soirée d’inauguration officielle qui fut une réussite!

Le samedi, j’ai eu la chance de participer à une table ronde menée de main de maître par Sita Pottacheruva sur la littérature jeunesse de genre avec Philippine de Grea et Olivier May dans le Nid du salon littéraire. J’y ai appris plein de choses sur mes deux camarades 🙂 et j’ai également pris énormément de plaisir à répondre aux questions de Sita. Ensuite place aux dédicaces et rencontres avec le public.  J’ai passé de très beaux moments, fait de magnifiques rencontres et eu la chance de prendre part à des discussions variées et de riches échanges. Je souhaitais remercier ici toutes les personnes qui sont venues me voir, qui ont pris le temps de discuter avec moi, qui se sont intéressées à mes livres, mais également tous/tes les autres auteurs/es qui permettent de rendre ces événements inoubliables pour nous. Mais mes plus belles pensées vont vers Laurence Malè, Marc-Emmanuel, Mélaine, Steve et Vanessa, ainsi que tous les bénévoles qui ont permis que ce salon existe et soit si bien organisé!

J’espère vraiment pouvoir en être l’année prochaine! Vivement le 3ème envol!

/es

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